Comment se soigner à vie de la dépendance au téléphone ?
La détox digitale peut-elle changer ma vie ?
C'est désormais la question que je cherche à résoudre.
L'objectif : reprendre le contrôle de mon temps et adopter une consommation numérique saine et consciente.
Aujourd'hui, je dresse un bilan honnête de mon utilisation du téléphone et d'Internet. J'explique par ailleurs pourquoi il me paraît fondamental de reprendre le contrôle de ma vie numérique.
Comment mon téléphone est devenu mon pire ennemi ?
Quand le téléphone est devenu tout
J’acquiers mon premier téléphone à l'âge de 11 ans lorsque je rentre au collège, en 2009.
C’est une révolution pour moi : je découvre une certaine liberté. Une liberté de communication, une liberté d’information.
Les smartphones de l’époque ne ressemblent pas à ceux de maintenant.
La navigation sur internet n'est pas encore très fluide.
Cependant, les réseaux sociaux font de plus en plus partie de mon quotidien.
Les années passent et les smartphones deviennent de plus en plus performants.
Ils deviennent un “tout”.
Il n'est plus nécessaire d'avoir un iPod pour écouter de la musique ou un appareil pour prendre des photos.
Naturellement, mon temps passé dessus devient de plus en plus conséquent.
Au lycée, les professeurs interdisent très nettement leur utilisation. Mais lorsque j'arrive à la fac, c'est bel et bien là que l'usage dérive : dans les grands amphithéâtres, personne n'est là pour contrôler.
De plus, j’emménage seul : personne n’est là pour me parler et pour me faire des remarques.
Jusqu'à ce jour, mon téléphone est devenu une extension de ma main et de mon cerveau.
Un objet qui fait mon malheur.
Internet est un lieu dans lequel je passe plus de temps que dans la réalité.
“L'habitude est ce qu'il y a de pire”
Je vais lister ici quelques-unes de mes habitudes.
Peut-être que vous vous reconnaîtrez et que cela vous donnera envie, comme moi, de changer.
📱 À la seconde où mon réveil sonne, je plonge sur internet et je scroll sur différents réseaux sociaux.
📱 La nuit, mon téléphone est à côté de mon oreille. Une difficulté à m’endormir, une insomnie ? Mon téléphone est mon refuge.
📱 Durant les repas, sous la douche, en préparant mes affaires ou en cuisinant, une vidéo YouTube est constamment en cours de lecture.
📱 En société, je regarde régulièrement mon téléphone. Je scroll sur Instagram, je regarde les actualités sur X, je réponds à des messages. Qu'il y ait ma copine, ma famille, mes amis autour de moi.
📱 J'utilise machinalement mon téléphone toutes les 5 minutes, même lorsque je travaille, même au bureau. La faute à la dopamine ?
Et je pourrais en énumérer un tas d'autres.
Cette consommation numérique est-elle saine ? Ai-je vraiment choisi d'agir comme cela ? Ai-je envie d'agir comme cela ?
Addiction au téléphone : problèmes et solutions
Je vais désormais expliquer pourquoi mon usage du téléphone me fait souffrir et pourquoi je considère qu’il est malsain.
Sommes-nous devenu esclave de notre téléphone ?
La pleine conscience
Le principal problème que j’identifie, c’est que je n’agis pas en pleine conscience.
Je ne suis pas sur mon téléphone parce que je l’ai décidé, mais parce que je suis devenu faible et accro à cet objet.
Comme un fumeur compulsif, j’utilise mon téléphone dès qu’une pulsion apparaît.
Et cette pulsion est d’une fréquence effrayante.
Je n’utilise pas mon téléphone parce que je m’ennuie.
J’ai des projets que je veux mener à bien, des objectifs à réaliser.
Internet, mon téléphone et mon cerveau m'en empêchent, voire pire, me paralysent.
Aujourd’hui, mon téléphone pense à ma place.
Je ne m’accorde plus le temps de pleine réflexion. Je ne m’accorde plus de moment de calme.
“Je pense, donc je suis”.
Parfois, trop souvent même, je ne suis plus.
Le temps
J’ai une vision claire de la personne que je veux être.
Beaucoup de mes actions au quotidien vont en ce sens.
Néanmoins, est-il réellement possible de devenir cette personne si je passe 10 heures par jour rivé à mon téléphone ?
10 heures.
Le temps reste la ressource la plus précieuse. Je la perds et la transforme en néant.
Combien de ces 10 heures sont véritablement productives ou à minima, qualitatives ?
Le voyeurisme
J’adore internet, et je trouve qu’un très grand nombre de créateurs de contenu sont très talentueux et apporte une véritable plus value. Il faut les soutenir avec engagement.
Mais internet est également devenu un lieu de voyeurisme sans frontière.
Nous regardons les autres, sans franchement le vouloir dans la plupart des cas. Nous avons accès à leurs vies, à leurs avis; mais avons-nous réellement pris la décision consciente de les suivre ?
Parmi nos abonnements et tous les contenus que nous consommons, combien d'entre eux méritent-ils notre interêt ?
J’aspire à vivre des aventures diverses et variées. Selon moi, le piège de notre époque est d’être immergé dans un monde que nous croyons vivre, mais que nous ne vivons pas.
Nous vivons par le prisme d’autres individus.
Créons nos histoires, créons nos aventures, créons nos propres avis.
La concentration
Je pense sincèrement que les personnes qui savent mieux se concentrer, malgré toutes les distractions possibles, ont aujourd'hui un avantage très concret.
La concentration est pour moi un idéal qui s'est envolé à mesure que mon utilisation du téléphone prenait de plus en plus d'ampleur.
J'ai constamment besoin de vérifier mon téléphone. C’est une vraie dépendance.
Tout cela pour quoi ? Pour rien. Rien de plus qu'il y avait à voir il y a 5 minutes.
Cela entraîne des conséquences auxquelles je ne veux plus faire face : procrastination, compulsion, mauvaise confiance en moi, ennui…
La frénésie
Internet est une frénésie incessante. Je m’y suis largement perdu.
Ma consommation d’internet est aujourd’hui antagoniste à mon caractère : calme, réfléchi, analyste.
On dit souvent que nous sommes le fruit de notre environnement. Mon environnement numérique est désordonné et impulsif.
Ma soif de connaissance, couplée à internet, a simplement conditionné mon cerveau à devenir boulimique d’informations, la plupart du temps inutiles.
Il s’agit désormais de lui apprendre à déguster, dans un restaurant étoilé, les meilleurs aliments digitaux.
De la prison numérique à la liberté d’esprit
Ma solution est la suivante : entreprendre la digital detox ULTIME.
Il ne s'agit pas ici de réduire temporairement l'utilisation de mon téléphone.
Mais bel et bien de changer mes habitudes pour la vie.
Mon objectif est le suivant : avoir une consommation numérique saine et surtout, en pleine conscience.
Cette digital detox est ainsi l'un des plus grands défis de ma vie d'adulte.
Après avoir passé des années à conditionner mon cerveau à des comportements compulsifs vis-à-vis des écrans, je dois désormais lui faire face.
Chaque semaine, je documente tout ce processus et je partage mes réflexions.
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